Accompagnez Wang-Fô dans ses rêves

© Jérôme Kaplan

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En assistant au spectacle : Comment Wang-Fô fut sauvé, inspiré des Nouvelles Orientales de Marguerite Yourcenar et mis en scène par Véronique Samakh, le public se plonge dans une Chine ancestrale et magique, bercée par les pouvoirs de l’Art et du rêve.

Une mise en scène fidèle

Le parti pris de la metteuse en scène est de conserver le texte originel pour respecter la volonté de son auteure, tout en souhaitant laisser libre court à l’imagination du spectateur.
Tout au long du spectacle, l’action dramatique est axée sur les quatre personnages principaux Wang-Fô, Ling, et l’Empereur.
La gestuelle et les attitudes de chacun des personnages sont propres au spectacle et interpellent le public car elles rappellent les comportements quotidiens de chacun.
Un rythme se crée entre la prose poétique et la gestuelle en procurant de fortes émotions aux spectateurs.

Un bref résumé de l’histoire

© Jérôme Kaplan

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Comment Wang-Fô fut sauvé est une des dix nouvelles du recueil :
Nouvelles orientales publié chez Gallimard en 1938 puis réédité avec quelques corrections en 1963. Ce sont les cultures méditerranéennes et (extrême)-orientales qui vont donner le ton à l’ensemble des nouvelles de Marguerite Yourcenar.

L’histoire se déroule au Moyen Âge, en Chine. Wang Fô est un vieux et pauvre peintre qui déambule de village en village, accompagné de Ling, son fidèle disciple, à la recherche de nouvelles inspirations artistiques.
Une nuit, où ils dorment à même le sol d’une auberge, ils sont arrêtés sur les ordres de l’Empereur de Chine. Ce dernier avertit notre peintre fauché qu’il aura les yeux brûlés et les mains coupées car durant toute son enfance il a été entouré des tableaux du peintre afin d’être imprégné de la Beauté. Lorsqu’il passe à l’âge adulte, il recherche ces émotions esthétiques en vain mais ne les retrouve plus jamais ; raison pour laquelle il se venge sur Wang-Fô en lui imposant ce cruel châtiment.
Il impose au peintre d’achever une peinture commencée bien des années auparavant : une rivière qui afflue autour d’une montagne.

C’est à ce moment de l’histoire que la narration sort du réel et accompagne Wang-Fô dans ses songes. Le fleuve du tableau s’échappe de l’aquarelle et inonde la pièce, emportant ainsi avec lui l’Empereur et ses courtisans.
A la fin du conte, le peintre et son disciple disparaissent à jamais « sur cette mer de jade bleu » imaginée par Wang-Fô.

© DR

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Une belle métaphore de la quête infinie et universelle de la liberté.
Un spectacle qui fera rêver les enfants et leurs parents.

Quand et où ?

Mercredi 26 mars, 18h
Théâtre du Beauvaisis
Place Georges Brassens
60000 Beauvais
Tél : 03 44 06 08 20
Réservations : Digitick
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A partir de 9 ans
Tarif jeune public : 13,70 €
Tarif jeune public moins de 13 ans : 10,70 €

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